Le Festival 2017
Festival Impulsions
10 ème édition - 16-17-18 Février 2017 à NIORT au Moulin du Roc
Femmes du Monde !
Jeudi 16 février
Musée Bernard D'Agesci : "La Danseuse Arabe Présentation d'une sculpture de Pierre-Marie Poisson, dans le cadre du concept "Art au menu" 12h30 en partenariat avec le Musée
Moulin du Roc
19h Spectacle théâtre : "LA FEMME ROMPUE" avec Josiane Balasko
D'après l'oeuvre de Simone de Beauvoir / Avec Josiane Balasko/ Mise en scène d'Hélène Fillières / D'après Monologue extrait de La Femme rompue édité aux Editions Gallimard
Une partition sublime que Josiane Balasko ne manquera pas de servir avec intensité.
C'est la parole donnée à une femme qui, anéantie et déchirée, se venge par le Monologue. Elle laisse jaillir sa rage, la douleur des souvenirs et son lot de culpabilité qui remontent à la surface. Seule, un soir de réveillon, quand tous les autres jouissent aveuglément de leur confort affectif et social, et que l'habitude de se taire n'est plus possible, elle peut enfin crier et s'opposer à cette violente idée du bonheur que nous impose le monde. Cette femme, c'est Josiane Balasko, une actrice rugueuse qui ne minaude pas pour séduire ni pour attirer la compassion. Une femme de caractère. Sans concession. Bouleversante, elle cache sa sensibilité. Comme si baisser sa garde pouvait la fragiliser. Une partition sous forme d'autoportrait.
Suivi d'un débat-rencontre avec Josiane Balasko après l'inauguration et animé par Impulsions Femmes
20h30 Inauguration du Festival et Vernissage des expositions
- Céline Délas "Barbie au tapis" : Une exposition à la fois dure et poétique qui exprime toute l'ambiguité du rôle et de la place de la femme dans le monde d'hier et d'aujourd'hui
. - Photos Impulsions Femmes 10 ans
- Exposition Association Adéquations "Egalité Femmes-Hommes et transition écologique"
Vendredi 17 Février
Moulin du Roc
Journée ouverte tout public et établissements scolaires
- 9h15 Lecture SYNGUE SABOUR création Impulsions Femmes avec Mary Léaument et Christine Antoine - Séance scolaire et ouverte tout public
Texte Atiq Rahimi "Syngué Sabour, Pierre de patience" Prix Goncourt 2008
C'est l'histoire d'un conte, un conte Afghan très ancien. Le conte de la Syngué Sabour, la Pierre de Patience. Cette pierre magique que l'on pose devant soi, à qui l'on parle et qui éponge tous nos mots et nos maux. Jusqu'à ce qu'un beau jour elle éclate. Et ce jour là nous sommes délivrés de toutes nos souffrances. C'est sur ce conte ancien qu'est bâti notre conte plus moderne, plus cruel.
Sur fond de guerre, une femme seule essaye d'exercer sa capacité de résistance. Isolée entre les bombes et sa condition de Femme, elle survit à travers la révélation de ses souffrances, de ses secrets et de la compréhension de son histoire individuelle comme exemple d'un fonctionnement de société.
Ce qui nous intéresse, au-delà de l'histoire individuelle de cette femme et du désespoir qu'elle vit, c'est le devenir de cette femme comme symbole d'une organisation de société, qui devient par là même notre pierre de patience à nous. Atiq Rahimi construit son œuvre sur la même dynamique que la Tragédie Grecque. Son personnage est enfermé dans une logique interne à travers la puissance religieuse, la puissance sociétale et sa conscience individuelle.
C'est à cette lecture que nous vous convions. Il ne s'agit pas d'appréhender cette lecture comme un spectacle, mais véritablement comme un exercice littéraire, où le spectateur reste seul, dans sa capacité de citoyen d'homme et de femme pour recevoir le message de l'auteur. Nous rajouterons cette dynamique de lecture, à une somme de petits cris, qui résonne pour nous, comme un hurlement
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Suivie d'une rencontre -débat avec les comédiennes
- 10h45 Présentation des travaux des élèves Lectures Femmes du Monde Salle Avron séance scolaire et ouverte tout public Gratuit
- 13h30 SONITA Film documentaire Salle Avron Séance scolaire et ouverte tout public
suivi d'un débat et d'une rencontre 14h40 avec les marraines du Festival Abnousse Shalmani et Charlotte Bienaimé
- A partir de 19h30 : grande soirée festive
- 19h30 Concert soul/rock en exclusivité en France SAMIA TAWIL
Grande salle L'artiste Samia Tawil, d'origine syrienne et marocaine, est une artiste soul/rock au style métissé, à la poésie rebelle, et à la sensibilité unique. Ses influences 70's et parfois world, puisant dans la musique afro-marocaine des Gnaouas d'Essaouira, font écho à ses origines, et offrent un mélange de style libérateur, sur fond de paroles poignantes et parfois révoltées.
Son premier album « Freedom is now », l'un des rares album indépendants à être passé disque d'or en Suisse, a beaucoup fait parler d'elle, et lui a valu de se produire sur des scènes prestigieuses aux côtés de pointures telles que Beth Hart, Robert Plant, Ablae Cissoko ou encore Christina Aguilera.
Après avoir écumé de magnifiques scènes internationales, dont celle du Montreux Jazz Festival ou encore du Mawazine au Maroc, l'un des plus grands festivals mondiaux, Samia Tawil et son splendide band électrique nous offriront un concert unique lors de cette belle soirée, durant laquelle Samia Tawil nous fera l'honneur de nouveaux morceaux, à l'aube de son nouvel album. Il s'agira d'ailleurs d'une performance inédite durant laquelle Samia Tawil, philosophe de formation, mêlera pour la première fois certains textes en français de sa création à sa soul/rock vintage. Un spectacle qui s'annonce comme visant à un ressusciter l'essence de la soul black américaine, sa révolte et ses tripes, tout en y mêlant des touches très personnelles d'un rock bluesy profond et passionné, de teintes afro-gnaouas, et de poésie, à l'heure où le monde en manque cruellement.
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- 21h30 LE CABARET DE MADAME ARTHUR en exclusivité à Niort Grande salle
CABARET, CABARETS et ses invité-es !!!!!
Croisant une nouvelle fois leurs chansons et leurs histoires de cabaret, Monsieur K, accompagné de son pianiste M. Anna Petrovna, et le Goujon Folichon, accompagné de son accordéoniste L'Oiseau Joli, s'exile le temps d'une soirée de chez Madame Arthur, le célèbre cabaret parisien où ils sont artistes associés, pour venir vous offrir une soirée haute en couleur ! Des chansons, des cris, des plumes, des effeuillages et surtout une joyeuseté communicative seront menu de cette soirée unique qui vous réserve déjà plus d'une surprise !!!
Carte blanche à Jérôme Marin avec des messages d'amitié des artistes ayant arpenté les rues du Festival Impulsions Femmes durant les 10 ans.
- 19h30 Concert soul/rock en exclusivité en France SAMIA TAWIL
Samedi 18 Février
Moulin du Roc
- 14h15 TABLE RONDE : "Le corps des femmes: un enjeu social, politique et religieux"
animée par les marraines du festival : Charlotte Bienaimé et Abnousse Shalmani en partenariat avec le Planning Familial
Avec des Lectures de Nathalie Jaulain de l'Association Post Sciptum
Invitées :
- Bouthaïna AZAMI
Bouthaïna Azami est née à Tanger en 1964. Elle s'installe, dès 1982, à Genève où elle fait des études en sciences de l'éducation et en lettres avant d'enseigner la littérature française. Après 30 ans de vie en Suisse, elle s'établit à Casablanca en 2010. Elle est l'auteure de plusieurs romans publiés aux Editions L'Harmattan : La Mémoire des temps (1998), Etreintes (2000), Le Cénacle des solitudes (2002) et Fiction d'un deuil (2004). Son dernier livre, Au café des faits divers (éditions La Croisée des chemins, 2013), a reçu le Prix Gutenberg 2013. Elle collabore, par ailleurs, avec des artistes, peintres, et galeries d'art et est l'auteure de la première monographie consacrée à Saâd Ben Cheffaj par l'Atelier 21. - Abnousse Shalmani, Auteure de l'ouvrage "KHOMEINY, SADE ET MOI"
Née dans une famille iranienne athée, la jeune Abnousse s'accommode plutôt mal de la vie dans cet Iran d'après la révolution. La fillette ne supporte pas d'être voilée et engoncée de gris, raison pour laquelle elle se déshabille et court cul nu dans la cour de son école, poursuivie par ses enseignantes. Franche, vive, provocante, intelligente, la fillette a toutes les qualités qu'il ne faut pas avoir quand on vit en Iran. Ainsi, la famille Shalmani s'exile à Paris. De son enfance à l'âge adulte, entre petites anecdotes et événements historiques, Abnousse raconte avec un ton mordant sa tentative perpétuelle d'échapper aux «barbus». Dans son roman, Abnousse Shalmani raconte comment elle a tenté toute sa courte vie (elle a une trentaine d'années) d'échapper à l'influence des «corbeaux» (ses enseignantes iraniennes) et des «barbus» (les islamistes).
Le corps des femmes dans l'espace public devient alors une sorte d'obsession pour la jeune femme, qui décortique le regard de la société (française et iranienne) sur celui-ci. «Khomeiny, Sade et moi» mélange autobiographie, anecdotes historiques et féminisme avec un soupçon de philosophie politique. Le tout étant écrit avec un ton drôle et vivace, ce qui en fait un livre extrêmement simple à lire, tout en étant intellectuellement stimulant. - Charlotte Bienaimé, Auteure de l'ouvrage "Féministes du monde arabe"
Dans son livre "Féministes du monde arabe", la journaliste Charlotte Bienaimé tire le portrait de jeunes femmes, à contre courant, qui se battent pour se libérer des carcans qui les enferment. Morceaux choisis.
"Oui je me fais harceler. Oui, on me touche les fesses, les parties génitales, bon OK, mais ça se passe tous les jours. Je ne vais pas raconter ça, c'est banal. Et je trouve ça affreux que quelque chose comme ça devienne presque normal". Tels sont les mots de la féministe algérienne Sana, relatés par Charlotte Bienaimé dans son livre sur les Féministes du monde arabe, paru en janvier 2016.
Dans une longue enquête, la reporter a donné la parole à une génération de femmes, féministes revendiquées ou non, qui militent pour leurs droits. Agées de 18 à 35 ans, elles vivent en Algérie, en Tunisie, au Maroc ou en Egypte. Et témoignent d'une réalité à la fois bouleversante et affligeante, où les discriminations sont quotidiennes, du harcèlement de rue à l'injonction de virginité en passant par l'inégalité devant l'héritage. Chronique d'un livre qui dépeint une réalité déroutante et dérangeante, mais fait le portrait de femmes gorgées d'espoir et terriblement courageuses.
- Bouthaïna AZAMI
- 16h30 Table ronde : "Femmes du Monde et Ecoféminisme"
animée par Yveline Thomas, Secrétaire générale de l'Association Adéquations
"Yveline Nicolas travaille et milite depuis vingt cinq ans dans des associations, collectifs et réseaux de solidarité internationale, de droits des femmes et de développement soutenable. Elle coordonne actuellement l'association Adéquations qui croise ces différents enjeux et propose une réflexion, des outils pédagogiques et un centre de ressources en ligne (adequations.org) sur l'égalité femmes-hommes et la transition écologique. Yveline Nicolas a participé aux dernières conférences internationales sur le climat, animant un groupe "Féministes pour la justice climatique".
- 17h30 Lecture publique
Extraits de l'ouvrage de Elsa Osorio : Sept nuits d'insomnie, "Son petit et sordide royaume"
lu par Nathalie Jaulin de l'association Post Scriptum
Elsa Osorio a plusieurs cordes à son arc de narratrice, ici elle en rassemble deux: l'une fantastique et allégorique, et la seconde réaliste, ancrée dans l'histoire récente de l'Argentine. Ces nouvelles ont été écrites à des époques différentes, certaines pendant la période la plus sombre de la dictature militaire, au moment où la censure ne permettait pas d'appeler les choses par leur nom. D'autres l'ont été vingt ans après, alors que la réalité retrouvait une identité. Toutes ces histoires, qu'elles parlent de blessures inguérissables, perte d'identité, solitude, trahison, ou racontent des histoires sans issue, sont toujours ouvertes à l'espoir. Elles nous parlent d'impasses dont on peut sortir. La littérature prend sous la plume d'Elsa Osorio son sens le plus noble. C'est elle qui transforme la réalité, dans ses aspects les plus inquiétants et les plus sordides, en un message de consolation à ceux dont la politique ou l'angoisse ont fait des êtres sans espoir et sans voix.
Nathalie Jaulain médiatrice du livre sait faire passer l'émotion à travers ses lectures , aidée d'une voix chaude et vivante, invitant à s'envoler pour s'approcher de l'univers d'Elsa Osario. Elle met en exergue les références constantes du texte à la dictature, à laquelle le pays a été soumis durant de longues années. Nathalie Jaulain sait faire appréhender cette oeuvre déroutante pour un public non-initié. - 18h15 Film- documentaire : "In light of the revolution"
Documentaire. Danemark. 2015. de Lone Falster et Iben Haahr Andersen. Couleur 55'
Un film sur les femmes et l'art au Caire : Rencontre avec huit artistes au Caire après le printemps arabe. Elles racontent l'influence de la révolution sur leur identité de femmes, d'artistes, sur la place des femmes pendant la révolution et dans la société égyptienne. In ligth of the révolution nous montre comment ces femmes, avec le pouvoir de l'énergie, s'expriment à travers des sons, des photos ou des performances. Comment les femmes commencent à jouer les instruments «virils» comme le darbukka-drum et l'accordéon. Comment elles créent leurs propres groupes. Comment elles écrivent de la musique classique qui célèbre la révolution et créent des documentaires sur la violence sexiste organisée contre les femmes.
Ce documentaire nous fait découvrir les processus, les impressions et les réflexions des femmes qui gardent l'espoir et incitent le public à prendre position. Elles sont sur le point de conquérir la scène. Leur mouvement est l'empathie, la satire et l'engagement furieux. Tissé dans les épisodes de la vie quotidienne au Caire, où l'Egyptien-ne "ordinaire" lutte pour survivre. Intégrant des archives des événements historiques, le documentaire devient un collage dynamique qui se déplace dans le temps et l'espace, avec des humeurs de désespoir, d'espoir et d'enthousiasme.
- 20h00 Film-Documentaire "Sonita"
Documentaire Allemand-Iranien et Suisse 2016 réalisé par Rokhsareh Ghaem Maghami avec Sonita Alizadeh, Rokhsareh Ghaem Maghami
A 18 ans, Sonita, qui aurait aimé avoir Michael Jackson et Rihanna comme parents, se rêve en rappeuse. Mais la jeune fille est une réfugiée afghane clandestine en Iran et habite depuis dix ans dans la banlieue pauvre de Téhéran. Sa mère ne la soutient pas du tout et la vend pour un mariage forcé contre la somme de 9 000 dollars. Sonita est une jeune forte, téméraire et passionnée, qui refuse qu'on lui dicte son avenir. Elle va tout faire pour échapper au joug familial...
Ce sujet, la réalisatrice iranienne Rokhsareh Ghaem Maghami ne l'a pas vraiment choisi : elle voulait faire un documentaire sur l'éducation des filles. Et puis, dans un centre social de Téhéran géré par une ONG, elle est tombée sur Sonita, avec sa rage de vivre, sa détermination, son talent et ses rêves. Le film est devenu portrait, vif, fort et poignant. Visage de madone, charisme de diva, la gamine a tout chamboulé. Pas seulement la fatalité de sa condition : en entrant en résistance, elle a aussi fait bouger la ligne qui sépare le témoignage de l'engagement. Sonita avait besoin d'aide et, pour elle, la réalisatrice, d'abord hésitante, a décidé de franchir cette frontière de principe : elle est devenue à son tour actrice de son propre film, course haletante vers la liberté. C'est elle qui « achète » à la jeune fille six mois de sursis supplémentaire avant le mariage redouté. C'est elle, encore, qui profite de ce délai pour filmer le clip et permettre à Sonita de s'échapper vers une école artistique aux Etats-Unis, bourse scolaire et passeport en poche... Une belle histoire de solidarité, rassurante, que Rokhsareh Ghaem Maghami prend soin de nous montrer pour ce qu'elle est : une exception. Derrière le « cas » Sonita, il y a la misère et l'asservissement de toutes celles qui restent.
Festival "Hors les Murs"
Exposition Photo "Femmes résistantes contemporaines"
Cette exposition a été présentée dans plusieurs lieux tout au long de l'année :
- Musée d'Agesci de Niort
- Salle de la Tour du Prince à Frontenay Rohan Rohan
- Commune de Saint Rémy...
Ateliers sur le féminisme
En partenariat avec l'Université Populaire du Niortais et le CSC de Coulon
Table ronde sur les mutilations sexuelles - 9 novembre 2017 au Moulin du Roc à Niort
Cette conférence aura été animée par Impulsions Femmes en partenariat avec l'association les Orchidées Rouges et avec la participation de Mme la Docteure Ghada Hatem-Gantzer de la Maison des Femmes à St Denis.
Mme Hatem nous a apporté les informations suivantes: 14% des femmes de ses consultations qui accouchent sont excisées.
Le film « Dounia « sorti en 2005 en faisant scandale, racontant l'histoire d' une danseuse égyptienne l'a profondément marquée et incitée à monter son projet de la Maison des Femmes de Saint-Denis.
Il s'agit d 'un planning familial d'un genre nouveau, c'est à dire un endroit où les femmes n'ont pas l'impression d'aller à l'hôpital mais un endroit où elles ont une prise en charge globale et coordonnée. En effet il y a 3 unités : une unité Planning, une unité Violences, une unité Mutilations. Ces unités communiquent entre elles , il est important d'accompagnger ces femmes dans les différents aspects.
Si elle devait lancer un message, ce serait de développer ce genre de structure sur tout le territoire.
Mme Hatem effectue de la chirurgie réparatrice mais comme l'explique le livre de Marie-Jo Bourdin « les blanches ne sont pas frigides », la chirurgie réparatrice doit être placée à sa juste place, elle ne suffit pas à elle seule à reconstruire les femmes. Les femmes excisées peuvent avoir du plaisir donc pas forcément besoin de toutes les opérer. C'est à elles de décider.
Elle insiste sur un vrai combat urgent à mener : protéger la prochaine génération.
Ces propos sont confirmés par l'expérience personnelle de Mme Marie-Claire Moraldo, Présidente des Orchidées Rouges (région de Bordeaux). Originaire de Côte d'Ivoire, elle a été excisée par sa tante, ce qui a eu un impact sur sa vie de femme : elle pensait être « normale » jusqu'à son premier rapport sexuel avec un blanc. Cela a créé de l'appréhension chez elle mais ensuite elle s'est fait reconstruire et cela l'a soulagée, elle a pu dire qu'elle avait été excisée ; à partir de ce moment, elle s'est sentie réellement femme. Elle a aussi participé à un groupe de paroles et par la suite elle a monté son association pour aider les femmes par la parole et les aider à être autonomes économiquement.
Son association a le projet de monter un événement début 2018 pour mettre en scène des femmes victimes de violences et des groupes de paroles vont être mis en place. Autre projet : une conférence avec le docteur Foldes sur sa technique de reconstruction.
Ensuite Magaly Ghanem, coprésidente du Planning Familial départemental est intervenue sur les problématiques locales.
Un débat émouvant et enrichissant.
Nous avons été heureuses d'accueillir Mme Duvignau, déléguée départementale droits des femmes et nous la remercions de sa participation.